Motionlessness lies behind all motion (part 2)

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Les 2 cerveaux

Au lieu de l’intrusion venant de la partie inférieure de notre centre intellectuel, ce cercle perpétuel de pensées, cette fuite dans les rêves, dans le passé et le futur, la pratique encourage la participation des différentes intelligences de nos deux cerveaux :

En ce qui concerne l’hémisphère gauche : l’intellect, l’analyse, le sens de la quantité, la mémoire du vocabulaire, le focus de la vision… la compréhension de modèles individuels et globaux, mais aussi de mots, de comptes….

En ce qui concerne l’hémisphère droit : la réceptivité, l’intuition, l’inspiration, une vision globale, la perception de sentiments et d’émotions, perception de l’énergie.

Ceci permet au cerveau d’entrer dans les vibrations spécifiques qui sont en soutien parfait avec le mouvement donné.

Une antenne pour une énergie plus fine.

Dans notre pratique globale, les 3 centres (physique, émotionnel et intellectuel) sont observés, connectés, et amenés dans des vibrations harmonieuses. Dans notre vie quotidienne, ce n’est pas si souvent le cas ! Observez-vous à la cuisine préparant une tarte au citron. Le corps à la cuisine en train de presser les citrons, le cœur est quelque part sur la route entre l’école et la maison, car les enfants sont en retard, le mental est occupé à calculer quel type d’imprimante s’offrir… La pratique des mouvements est une opportunité exceptionnelle d’unification. Et lorsque cette unification est ressentie, une qualité émotionnelle très particulière voit le jour : la félicité de se sentir au bon endroit, au bon moment, dans la vigilance et la relaxation, bien en vie et en paix, dans la légèreté et la fluidité, dans l’immobilité et le mouvement. De plus, notre vigilance s’accroit, tandis que nous entrons plus profondément en nous-mêmes, et déploie ses ailes vers d’autres êtres humains, vers les animaux et le monde végétal. Dans la liberté intérieure, avec sensibilité et affection.

L’être a renouvelé son contact avec la source de vie. Les mondes inférieurs et supérieurs se rencontrent, « Tomber en haut » comme disent les soufis. Dans ces conditions, l’homme peut réaliser sa destinée sur terre, en devenant un lien entre le ciel et la terre, un récepteur subtil d’une qualité supérieure d’énergie, amenant plus de conscience sur terre, sans quoi il est condamné à la destruction par les forces de l’inconscience.

À ce moment-là, les danses peuvent véritablement être appelées « Sacrées ».

Amiyo Devienne.

PART 1